jeudi 30 mai 2013

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre


Présentation de l'éditeur:


Une nuit de juin 1941, Lina Vilkas, une jeune lituanienne de quinze ans, est arrêtée par la police secrète du régime stalinien.
Avec sa mère et son petit frère, Jonas, ils sont déportés en Sibérie. Là, logés dans des huttes, sous-alimentés, brutalisés et harcelés par les Soviets, Lina et les siens tiennent bon. Soutenue par une mère exemplaire, et par sa volonté de témoigner de cet enfer blanc à travers ses dessins et ses écrits, elle tente de survivre au froid, à la maladie, à l’humiliation, et au travail éreintant de la terre. Dans le camp, Andrius, un jeune déporté de dix-sept ans, affiche la même combativité qu’elle…


Mon avis:


C’est un roman qui m’a complètement bouleversé. En commençant ma lecture, je ne m’attendais pas du tout à me retrouver plongée en plein cœur de la seconde guerre mondiale. Il faut dire que je n’avais pas pris la peine de relire la quatrième de couverture et que j’avais (honte à moi) laissé ce livre trainé dans ma PAL depuis quelques mois. Pourtant, dès les premières lignes, j’ai été complétement happée par cette période sombre de l’histoire et par cette partie légèrement oubliée et souvent peu évoquée dans les manuels scolaires d’histoire.

Je m’attendais donc, dès les premiers chapitres, à me prendre une claque phénoménale en lisant ce livre. L’auteure nous raconte les horreurs vécues par la population des pays annexé par l’URSS durant plus de 10 ans. Tout au long de ma lecture, j’ai été choquée, bouleversée, anéantie par ce qui leur est arrivé. Plus d’une fois, j’ai eu des hauts-le-cœur à lire les atrocités et les conditions ignobles de leur détention.  Je me suis demandée à plusieurs reprises comment l’homme pouvait en être arrivé là et comment certains avaient pu laisser cela se produire.

Il m’est arrivé d’avoir eu envie de faire une petite pause dans ma lecture afin de souffler un peu et de ne pas craquer. L’auteure nous transporte et nous envoie un arc-en-ciel d’émotions en pleine figure. On ne peut que ressentir de la colère devant ce qui leurs arrive. Et l’espoir, l’attente, la tristesse, le désespoir sont également des émotions que l’on ressent tout au long de notre lecture.

On admire aussi le courage et la détermination de certains déportés. Ils ont vécus des années épouvantables et j’ai été choquée d’apprendre qu’ils étaient restés dans les camps longtemps après la fin de la seconde guerre mondiale (Jusqu’en 1954). J’ai beaucoup aimé la force de caractère de la famille de Lina et j’aurai juste souhaité en savoir un peu plus à la fin du livre. Néanmoins, j’ai beaucoup apprécié la petite note de l’auteure qui nous explique un peu plus ce qu’il s’est passé.

C’est un livre bouleversant, qu’il faut à tout prix découvrir et partager afin que le monde n’oublie pas la souffrance et l’atrocité des actes commis par certaines personnes.  Je n’ai pas pu contenir mes larmes et même si je ressors anéantie émotionnellement par cette lecture, je suis heureuse d’avoir une fois de plus découvert un nouveau petit bijou de la littérature. 

2 commentaires:

viou03 a dit…

Il y a un moment que j'ai envie de le lire.

Anne-C a dit…

Il a vraiment l'air super... Tu donnes envie !

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